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la Concarnoise – le récit et les photos

Elle s’appelait la Concarnoise et nous sommes allés à … Concarneau 🙂

Et oui, pour une fois le « Vent des Etocs » aurait-il tenu ses promesses ? que nenni car au lieu de rentrer par les Glénan comme prévu …

Lundi matin donc 3 fiers vaisseaux étaient au rendez-vous, et à l’heure dite, sur le quai de Kérity

  • AR WELLEN (Gilles et Dorothée et leur équipage de choc Paol et Loisa)
  • ENAWEN (Michel et … c’est tout)
  • JONAS II (Alain accompagné du chien fugueur Ziz)

Route sur Sainte Marine via le parcours classique Ar Guisty, Karek-Greiz et Bilien, accueil au ponton où nous bénéficions de 3 places mitoyennes, puis « rafraichissements » au café du Port (rejoint par des amis de Gilles et Dorothée et leur Octave perso) suivi de « rafraichissements » à bord d’Enawen ou Marc et ses enfants nous rejoignent et où nous avons la visite de Jean-Jacques et madame (POPEYE-Feeling 39 DI) venus en voisins de ponton  puis repas à bord.

Mardi après un p’tit café au café de la câle et donc un départ presque matinal nous voguons vers Concarneau où une fois de plus le VdE se voit octroyer 3 places regroupées au ponton visiteurs et le soir marmite de moules à la Croisière (à recommander)

Mercredi, sortie dans la baie de Port Laforêt, régate pour JONAS II avec « MACIF », Alain a perdu 🙁 , puis nous nous mesurons à « Cheminées Poujoulat »,et « Généralis » qui préfèrent virer de bord et rentrer à Port Laf.

Le programme prévoyait les Moutons suivi des Glénan pour ce jour, mais l’absence de vent nous incite à modifier nos plans et nous décidons d’un commun accord de faire route sur Sainte Marine(déjà vu) puis Ile Tudy (5 mouillages visiteurs seulement), alors Loctudy (port déjà refermé pour la reprise du clapage de septembre) et enfin Lesconil que nous atteindrons, le vent s’étant afin levé avec la renverse, à des vitesses tout à fait satisfaisantes (Paol, à la barre d’ENAWEN, faisant homologuer un 6,2 nœuds au près)

Parlerons nous de la succulente daube de sanglier de Gilles dégustée tous en commun à nouveau à bord d’ENAWEN ? surement pas car nous avons une pensée émue pour Marc, seul sur RUZED COZ II au mouillage à l’île du Loch.

Comment se faisse ? me direz-vous, et bien notre Président et néamoins ami, parti seulement mercredi avait eu la bonne idée de nous faire une petite visite surprise aux Glénan (oui suivez un peu, c’est énervant, c’est là que nous devions aller), mais dans son ardeur toute juvénile et sa candeur un rien naive, ils n’avait pas intégré nos moultes revirements lors de précédentes croisières qu’il avait cependant suivies

Donc notre soirée fut toute empreinte de sa présence, et nous l’imaginions seul dans l’anse de Stervat, allant se coucher sagement à 20 h après son bouillon et ses pillules et dormant du sommeil du juste jusqu’à 9h du matin parait-il !

Jeudi enfin JONAS II par à fond dès 9 h, tandis que AR WELLEN se trouve pret à partir, même avant ENAWEN, sur le coup de 10 h

Le même schéma que les autres jours, du mal à trouver le vent avant la renverse , puis un beau 4 établi dans l’aprem comme les autres jours permettant des arrivées échelonnées

JONAS en fin de matinée, AR WELLEN vers 13h15 et ENAWEN 13h45 et enfin RUZED COZ 2 qui rentre de son périple solitaire vers 18h, accueilli en mer comme il se doit par une représentation du VdE, PEPE ET L’FAUNE à Benjamin, MORVRAN à Jean-Jacques et la VGV (Vedette à Grande Vitesse) de Yannick et Brigitte

D’aucuns trouveront que ce récit est fait plutôt d’échos des popotes que d’échelle de beaufort, d’allure au débridé, de houle croisée ou non, mais il est bon de temps en temps de choquer un peu les écoutes et de profiter des escales, cela fait aussi le charme des croisières « Vent des Etocs »

Et puis nous pensions à tous ceux qui reprenaient le travail la semaine suivante (alors çà c’est bas ! note de l’éditeur)

 

Sur ces 4 jours nous avons parcourus 60 Nm, ce n’est vraiment pas le forcing, c’est une pré-fin de saison cool

Un fait important cependant à signaler durant cette croisière : les différents équipages sont devenus de plus en plus organisés et performants quand au délai nécessaire pour préparer le départ entre l’heure du réveil et celui du larguage d’amarres et ce sont plus de 20 mn qui ont été gagnées chaque jour, nous faisant partir le dernier jour « presque » avant le lever du soleil .

Si l’amarinage n’a jamais vraiment posé de problèmes, (nous ne pourrions citer qu’un cas connu à l’île aux Moutons), des progrès énormes ont été réalisés dans l’anticipation et la préparation des prises de coffres et d’apontage (parre-battages, aussières à postes, bien passées et lovées en glènes régulières etc…)

Merci à tous les participants pour leur entrain et leur bonne humeur constante


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