Initiateur : Alain Botta sur AHELL
Participants : Patrice Lozach sur BLANJUME , Michel Labidurie sur ENAWEN et Daniel Derchue sur BRIDAN III
Départ le Jeudi 13 Juin
La veille, les 4 voiliers sont amenés à l’extrémité de la digue du port de Kérity afin de pouvoir partir au plus tôt pour une 1ère étape d’assez longue distance (32nm) pour rallier Doëlan.
Le départ a donc lieu avec une petite ½ heure de retard car BLANJUME et BRIDAN ne flottent pas tout de suite et sont trop bas pour que les skippers y aient accès (pas d’échelle à cet endroit) . Bon c’est avec un bon nombre de spectateurs que le départ est donné à 10 h30 : devant nos amis du VdE, mais aussi devant les phoques des Etocs. BRIDAN comme à son habitude cafouille un peu, poussant un peu son camarade BLANJUME vers le quai, puis se laissant déporté vers tribord au lieu d’aller directement dans le chenal et enfin manquant de peu un petit bateau de pêche encore à sa bouée…du grand classique pour son skipper !
Mis à part ce fait anecdotique tout le monde embouque le chenal de Penarguer avec comme accompagnateurs temporaires Jean-Michel et Jean-Paul. Les voiles sont hissées et c’est parti plein sud, une fois laissée sur babord la balise de Men ar Leuren
BLANJUME sera perturbé dés le début par une batterie trop vite déchargée l’empêchant d’utiliser dans la durée pilote et VHF. Jean-Paul sera son accompagnant jusque vers midi aux environs de Lesconil puis rejoindra Jean-Michel lui aussi nous disant au revoir et nous souhaitant bonne nav !
Le vent est suffisant pour bien avancer au largue et au portant, les voiles sont en ciseaux ou bien alors c’est le spi pour tout le monde. AHELL recherche plutôt les trajectoires « rapides » alors qu’ENAWEN suit les plus directes…les 2 autres font ce qu’ils peuvent pour être toujours en visu. Au final tout le monde arrivera presque en même temps entre 17h30 et 18h00 à destination avec plus ou moins de difficulté pour s’amarrer soit aux 3 bouées visiteurs disponibles, soit à l’embossage pour ENAWEN qui s’emmêlera non pas les pinceaux mais les amarres à l’arrivée comme au départ le lendemain.
Une virée avec l’annexe d’ENAWEN transportant les 4 navigateurs pour un apéro à terre, qui se transforme vite en repas pris en terrasse sur la rive droite dans Doëlan. Suivi d’une nuit avec du clapot et des bouées qui tambourinent sur les coques et qui ne facilitent pas trop le repos des skippers, mais on est habitué et on sera quand même prêt pour le départ le lendemain matin.
Vendredi 14 Juin
Départ 9h en destination de Port Haliguen, avec la précaution de prendre d’office un ris sur la GV pour ne pas se laisser surprendre par les rafales 4 ou 5B. Sage précaution, car dès la sortie du port on se trouve en allure près serré avec des vitesses de 5 à 6 nœuds vite atteintes. Ça file vite et BRIDAN bien parti se fait doucement grignoter son avance. Le skipper décide de prendre les choses en main en reprenant la barre franche…ça relance le débat ! Mais pas longtemps car un boulon de la tringlerie de commande des 2 safrans vient de casser net ! BRIDAN se met au lof et revient brutalement sur ses pas…il n’est plus manoeuvrant !
ENAWEN se rapproche du bateau blessé tandis que les 2 autres compères poursuivent raisonnablement leur route en binôme. Sur BRIDAN, le skipper roule le génois et pendant qu’il dérive s’affaire à démonter ce qui ne sert plus à rien pour le remplacer par 2 bouts tressés en croix. Simpliste mais efficace car au bout d’1/2 heure BRIDAN se replace à coté d’ENAWEN en reprenant presque la vitesse d’avant l’incident. Entre temps du coté de BLANJUME, les problèmes électriques ne s’arrangent pas et la mer plus houleuse n’enchante pas AHELL. Une décision vite prise en commun : on n’ira pas plus loin que Port Louis à Lorient.
Sage décision car la réparation sur BRIDAN ne peut être que temporaire et la panne électrique sur BLANJUME est menaçante. Lorient nous accueille donc à midi.
L’après midi sera consacrée à s’occuper des montures : à trouver des artisans pour réparer la tringlerie inox sur BRIDAN, l’origine du défaut électrique sur BLANJUME et diverses opérations d’entretien sur les 2 autres voiliers. Trouver les artisans capables de dépanner BRIDAN prendra toute l’après midi en passant par la capitainerie, Uship, des soudeurs, une entreprise de chaudronnerie et finalement obtenir un rendez-vous avec un chantier naval qui s’occupera de la prise en charge du matériel cassé, de sa modification et du retour sur Port Louis sur la journée du lendemain, samedi.
Pour BLANJUME, le problème de décharge rapide de batterie est bien visible : le moteur hors bord fait des bulles et se détériore par électrolyse à vue d’œil lors du branchement sur le 220V !!!
Samedi 15 Juin
Journée de relâche à Port Louis imposée par la réparation du safran de BRIDAN. Journée pluvieuse qui n’autorisera qu’une courte promenade sur la place du marché et une petite balade le long de la plage près du fort. La mer est à la couleur du ciel, elle est agitée tout comme son compère le vent donné à 6B en rafale…ce n’était de toutes façons pas la journée pour poursuivre la croisière. Journée laborieuse aussi sur BRIDAN qui en fin de matinée reçoit la visite du responsable du chantier naval de Locmiquélic pour emporter la pièce défectueuse. Pièce qui reviendra modifiée dans l’après-midi et que l’on remontera avec Alain …entre 2 ou 3 averses ! Un grand merci au chantier Marine West sans qui nous serions restés bloqués pour au moins 24 heures de plus.
Dimanche 16 juin
Equipages et embarcations étant prêts avant l’heure, on quitte les catways entre 8h30 et 9h00. BLANJUME et BRIDAN sont les premiers à affronter la mer houleuse mais on apprend par VHF que le moteur de AHELL est en panne ce qui force ENAWEN à le prendre en remorque…cette opération prendra une heure mais le remorquage permettra à AHELL de traverser la passe difficile. Informés, BLANJUME et BRIDAN décideront de réduire la toile. Le près serré qui leur permettait de surfer à 5 ou 6 nds, redescendra à 3 ou 4nds. On aura ainsi le temps de voir plusieurs grosses unités nous dépasser allègrement, d’assister à une chasse d’oiseaux plongeurs et de recevoir la visite de quelques dauphins sûrement pas étrangers au carnage sous-marin.
L’effort des uns pour attendre et l’effort des autres pour rattraper se conclut par une jonction à 13 heures au moment de passer La Teignouse. C’est donc le groupe reformé de nos 4 voiliers qui passe progressivement du près, au travers jusqu’au grand largue en remontant vers Port Haliguen. Et c’est en voulant faire usage de son tangon pour tenter une voile en ciseaux …que celui-ci a roulé sur le plat-bord pour plonger immédiatement vers les profondeurs ! Encore une bonne affaire ! L’arrivée au port se passe sans encombre pour les voiliers motorisés. ENAWEN remorque à nouveau AHELL qui sera pris en charge par le placier pour les manœuvres au ponton. Une nouvelle séance de travaux pratiques est initiée par Alain et Patrice pour décortiquer le moteur hors-bord ainsi qu’une recherche d’un accastilleur pour un dépannage plus complet. Pas facile un dimanche après-midi. Lundi matin, on y verra plus clair…
Douches puis repas sur ENAWEN, finiront cette journée une fois encore rebondissante !
Lundi 17 juin
Alain rencontre un accastilleur contacté par téléphone . Alain ne sera pas surpris par son inefficacité : peu aimable lors du contact téléphonique, il se révèlera aussi peu organisé et aussi peu disposé à travailler ce lundi matin ! Heureusement que Patrice mettra ses compétences mécaniques en action et procédera au démontage de l’intégralité du circuit essence du moteur hors bord. Les saletés retirées et les filtres changés , le moteur retrouve sa puissance et sa fiabilité. Une petite sortie d’AHELL hors du port en fin de matinée validera l’excellence du travail réalisé. Bravo les mécano !
Pendant ce temps un atelier « couture » vient d’ouvrir sur BRIDAN. Lassé de voir tant de pertes de matériel ou d’équipement sous la filière, son skipper se décide à combler cet espace avec un filet adapté à cet usage…c’est long mais en fin de matinée le tribord a son tricot !
Se pose alors la question : on part maintenant pour le Saint Goustan ou on joue les touristes à Quiberon. Un bref échange et un coup d’œil sur les prévisions météo du lendemain…et on décide de rester !
L’après-midi sera consacrée à un grand tour à pied sur la presqu’île avec traversée de la ville et retour par la plage et ses établissements balnéaires…et 18 kms parcourus sous un fort beau soleil.
Le mal aux pieds s’oublie assez vite avec l’anis bien frais servi au bar d’ENAWEN en fin de journée. Nouvelle séance de couture sur BRIDAN, à la nuit tombée : le babord aura lui aussi son filet.
Mardi 18 juin
Un peu de vent et un ciel encore assez clair au réveil…mais ça ne dure pas et à 9h00, heure prévue pour le départ vers le Golfe du Morbihan, c’est l’orage qui bouleverse le planning. Il tombe des cordes et le ciel se lézarde d’éclairs peu encourageants. Equipés de nos cirés on attend l’amélioration en faisant quelques emplettes (cartes marines, portoir de manivelle de winch…) et on s’installe au café du port. La pluie cesse mais le vent tombe …pour mieux repartir lorsqu’on se décide tout de même à larguer les amarres. Départ en marche arrière le plus souvent et tout le monde affronte la houle au sortir du port vers 11h00. Ça brasse pas mal et comme souvent avec le vent dans le nez !
Encore une petite averse, mais le temps s’améliore le vent fort du début s‘assagit, on libère le ris de précaution et c’est toutes voiles dehors que la flotille se croise au hasard des virements de bord.
Le vent nous abandonne à 3 nm de l’entrée du golfe alors que les 4 bateaux sont parvenus à se regrouper à la voile. Maintenant aux chevaux vapeur de faire le boulot pour atteindre l’entrée du golfe vers 13h00. On forme ensuite une gentille file indienne en suivant ENAWEN qui lentement et prudemment nous permet d’admirer la richesse des propriétés et des bateaux qui bordent les rivages des ilôts et des berges de la rivière d’Auray, sans oublier de jeter un coup d’oeil sur tribord et d’admirer l’entrée du BONO
Ayant franchi toutes les difficultés de ce circuit essentiellement fluvial, reste à passer sous le pont et de s’amarrer sur embossage vers 17h00 (avec l’aide d’un sympathique placier qui nous vantera les avantages d’une inscription à la Compagnie des Ports du Morbihan). Un brûlant soleil nous accompagne tout au long de cette fin d’étape et il nous faudra 3 pauses rafraichissantes pour nous remettre à niveau : un tour au bar en ville, un apéro rapide sur ENAWEN et un bon restau avant une petite promenade digestive dans St Goustan by night !
Mercredi 19 Juin
A 9h45 c’est le départ en quittant les embossages sans difficultés particulières. C’est BRIDAN qui prend la tête du convoi pour redescendre la rivière d’Auray. Pas trop difficile à faire , il n’y a qu’à reprendre en sens inverse la trace laissée la veille par le GPS. ENAWEN sera le seul à faire un petit écart pendant que son skipper fait la discute avec d’autres voileux encore amarrés…une petite tape amicale à un petit canot encore endormi sur sa bouée…mais sans gravité.
A 11h20 c’est la sortie du golfe vers l’océan et on tire tout droit au près plus ou moins serré en direction de Hoëdic. Une belle traversée pour ENAWEN, AHELL et BLANJUME qui bien groupés distanceront inexorablement BRIDAN. Son skipper tentera plusieurs réglages sans jamais trouver le bon. ENAWEN ralentira comme à son habitude pour lui remonter le moral ! Finalement à 14h30 tout le monde se retrouve amarré aux tonnes du port de l’Argol, à Hoëdic. ENAWEN et BRIDAN sur la tonne 2 et BLANJUME et AHELL sur la tonne 3 avec plusieurs autres voiliers, tous en rond pour former une sorte de marguerite. L’annexe d’ENAWEN fera encore une fois son office en convoyant les skippers pour une balade à pied sur le pourtour de l’île et les petites maisons de pêcheurs alignées comme des corons, pour un rafraîchissement sur une petite terrasse de café, pour les douches des nouveaux sanitaires …Et pour clore cette journée : un cassoulet au confit de canard à la table d’ENAWEN !
Jeudi 20 Juin
La nuit un peu venteuse ne permet pas à tous de bien dormir. Les bateaux s’entrechoquent inévitablement autour des citernes…Sur ENAWEN et AHELL ça roupille tandis que sur BRIDAN et BLANJUME, ça se réveille toutes les 2 heures. La nature humaine est pleine de variables.
Après un démontage des spis conseillés par les « chefs » à 8h00, on largue les amarres des tonnes à 9h45, avec un petit hoquet du moteur d’AHELL, qui heureusement redémarre.
Quittant le port de L’Argol, la direction du vent n’est pas favorable pour rallier directement Belle-Île. Une remontée vers le nord pour mieux redescendre vers l’objectif sera donc l’occasion de quelques virements de bord, d’un joli passage entre les rochers de l’ïle aux Chevaux, puis de stratégies diverses soit en longeant la côte Nord-Est de Belle Île, soit en remontant vers la presqu’île de Quiberon pour mieux redescendre en « piqué » sur Sauzon. Les 4 voiliers arrivant tout de même presque ensemble à destination.
De 3 à 5 noeuds de vitesse sous un ciel plutôt ensoleillé et les 4 voiliers se retrouvent à l’embossage dans l’avant port. On pourrait dire comme d’habitude car ce joli port a au moins par 3 ou 4 fois déjà accueilli le VdE.
Il est 15h00 ; rangement, repos, apéro en terrasse, douches …et la table d’ENAWEN pour fêter entre autres satisfactions de la journée, l’anniversaire d’Alain.
Vendredi 21 juin
Une nuit un peu plus tranquille malgré un clapot rentrant un peu trop facilement dans l’avant-port et faisant bouger et se frotter nos 4 bateaux accolés. Le ciel est dégagé et tout le monde est prêt pour le départ à 8h45 pour rallier Locmiquelic à 22,5 nm de Sauzon. D’après Marée-Infos, le vent a décidé de se mettre droit devant nous et avec une force limitée à 2 ou 3 B…
Et ce sera une sortie façon sandwich : 2 tranches de voile et 1 tranche de moteur !
8h45 – 11h00 : près serré avec un vent suffisant pour 3 à 4 nds
11h00 – 13h00 : moteur pour cause de pétole et laisser sur tribord le plateau des Birvideaux
13h00 – 15h30 : bon plein ou travers selon les positions des voiliers en laissant Groix sur babord et avec une vitesse croissante allant jusqu’à dépasser les 5 nds. Mais nous croisons aussi d’autres unités sponsorisées … qui vont encore bien plus vite que nous
L’amarrage des 4 unités se fait sans encombre moitié au ponton, moitié aux catways, dans le fond du port Ste Catherine.
Les occupations classiques autour de la remise en ordre des bateaux sont sympathiquement interrompues par l’arrivée de Lise et d’Annie venues rejoindre Alain et Patrice. Pour les skippers d’ENAWEN et de BRIDAN, un lot de consolation tout aussi sympathique avec l’arrivée plus tardive d’Anne-Marie et de Marc qui se joignent au groupe pour partager l’apéro sur ENAWEN et un repas au restaurant du port. Sympa …avec des couvertures sur les genoux en raison du vent frisquet soufflant en terrasse. Puis au lit tout le monde peu avant minuit.
Samedi 22 Juin
On quitte Locmiquélic vers 10 h00, un peu plus tard que d’habitude, agapes de la veille obligent ! La surveillance et la bienveillance des « anciens » participent toujours au bon déroulement des sorties de catways ou des largages d’amarre et c’est par le chenal de Lorient que s’ouvrent les portes de la destination du jour : les Glénan. Le vent est favorable pour les voiles en ciseaux en allant tout droit sans aucun virement de bord jusqu’à destination. Ça pousse bien surtout avec le surf provoqué par une houle quelques fois surprenante. Ça peut même entrainer quelques inondations sur l’arrière des cockpits . Avec comme conséquence pour BLANJUME un court circuit qui grillera une bobine d’alimentation de son hors-bord. Heureusement son skipper Patrice fera le nécessaire pour ne pas rester en panne. Il y aura aussi une tentative de spi pour le même BLANJUME, concluante pour une belle remontée sur les premiers, mais suivie aussi d’ une grosse embardée…qui fera vite remettre cette belle voile bleue toute mouillée dans son sac.
A l’approche des Glénan le vent repasse progressivement au près et c’est BRIDAN qui contourne Penfret pour évaluer la forte densité de bateaux déjà à l’ancre devant une enfilade de belles plages dominées par le phare. Nous ferons de même avec nos ancres pour profiter du spectacle et faire également une brève escapade terrestre où nous apprendrons l’origine des toilettes « Cunégonde ».
Repas sur … ENAWEN avec une belle omelette au jambon cru. Puis c’est la répartition dans chacun de nos dortoirs marins …en espérant tous sans le dire que les ancres tiendront bon.
Dimanche 23 Juin
Nuit finalement très calme et très reposante pour ceux qui ne se lèvent pas toutes les 2 heures pour vérifier que tout va bien (qui ça ?). La dernière étape pour retourner ce dimanche à la maison est coupée en 2.
Une matinée pour aller à Lesconil , où nous serons rejoints par Jean-Michel et Philippe sur EON MOR à midi, mais qui démarre sous un ciel gris et en absence de vent pendant la première heure. Mais ensuite le vent arrière permettra à nouveau l’usage des voiles en ciseaux ou le foc tangonné sur le même bord que la grand-voile. Tangon vrai ou tangon bricolé avec une gaffe …mais ça marche . On arrive donc assez rapidement à 11h30 aux catways de Lesconil…tant mieux car la pluie intermittente qui nous accompagnés toute cette matinée nous a donné soif !
Le midi fait donc se rejoindre les croisiéristes et les amis venus à leur rencontre. Toasts et boissons qui vont avec son pris sur…ENAWEN, évidemment.
L’après midi démarre donc un peu tard (15h30) pour la dernière étape de retour vers Kérity. Cette fois avec 5 voiliers puisque EON MOR retourne aussi sur ses pas.
Mais ce sera la première et unique fois que la pétole totale imposera l’usage permanent du moteur sur tout le trajet. Ceux qui auront choisi d’aller plus au sud ne seront pas plus gâtés que ceux qui sont restés au plus près des Etocs. Ceux là sont ENAWEN et BRIDAN. Ce dernier a sans doute estimé que cet après midi serait vraiment trop fade, alors son moteur s’est mis en panne d’accélérateur , ne pouvant plus marcher qu’au ralenti ! A 2nm de l’arrivée ça fait long, alors ENAWEN a une nouvelle fois proposé son assistance . Et c’est donc en attelage-remorquage que ces 2 voiliers font leur entrée dans le port de Kérity. Au moins il y aura eu quelque chose à dire …pour cette demi journée.
Mais cela n’est pas grand chose par rapport au plaisir que nous aurons eu à partager pendant 11 jours les petites galères comme les bonnes tranches de rigolades…sans compter la découverte de très beaux endroits qui donnent vraiment envie d’y retourner. Mais peut être en voiture !
Daniel D.
Chapeau …. d’abord pour le texte, un vrai plaisir à vivre par procuration ces aventures romanesques, parsemées de pannes, de vagues scélérates, de pétoles, d’arrivées amicales d’étapes, de pertes de matériel et travaux de coutures conséquentes, d’amicaux remorquages … j’arrête là, tant cette sortie est riche en événements … mais aussi, chapeau aux quatre navigateurs émérites, si,si, qui ont vécu ces aléas maritimes, partageant galères et apéros, pannes et aides appropriées …
Bon vent à tous
Eric Salvan