Home » VdE » La petite Armada

La petite Armada

     Le projet de « monter » sur Molène et Ouessant sur une dizaine de jours murissait depuis pas mal de temps dans les esprits de quelques navigateurs du Vent des Etocs.

     Petit à petit 6 skippers se décident à participer à cette croisière : Alain (AHEL), César (PUFIG), Gilles (COMPER), Jean-Michel (GWENN HA GLAZ), Michel (ENAWEN) et Patrice (BLANJUME).

     Le départ est fixé au mardi 31 août.

J1 – mardi 31 août

     La veille lors de l’ultime réunion d’étude des conditions météo, il apparaît que nous démarrons avec du 5B rafales à 6B de ENE, en plus du fait qu’il nous faut passer le raz de Sein, soit avant 11h30, soit après 18h05 : virement de bord, nous partirons plein Est, puis Nord-Est vers … Concarneau.

     Départ programmé le lendemain à 10h30, AHEL, COMPER et ENAWEN partent du quai, GWENN HA GLAZ de sa bouée, BLANJUME de La Poire et PUFIG … d’Audierne

     Dès la sortie du chenal de Pénarguer, c’est 20 nœuds de vent de face qui nous cueillent. Il faut donc tirer des bords, alternativement au large puis à la côte. Beaucoup sont à la ramasse, GWENN HA GLAZ et ENAWEN tirent des bords carrés, et tout le monde galère.

     Nous sommes péniblement à Ar Guisty en 2h30 !!! Seul PUFIG profite de ce vent et est déjà à Cap Caval.

     AHEL se console avec les dauphins. ENAWEN voit passer SIRIUS (Pierre) qui le laisse sur place avant de faire demi-tour pour rentrer à la maison et GWENN HA GLAZ est prés du désespoir.

     La voix de la sagesse retentit alors sur le canal 6 : Alain propose de s’arrêter à … Lesconil et tout le monde lâche la barre pour applaudir. 14 milles nautiques parcourus pour 8 de route directe.

     Lesconil : 3 aux cateways, 3 au ponton sous la criée, mais 6 sur ENAWEN pour « l’apéro-repas-briefing ». La discussion s’engage : où va-t-on demain ? Les Glénan, Concarneau, Doëlan, Lorient, tout est évoqué.

     Un rigolo lance « et pourquoi pas l’île de Sein ? », la proposition est aussitôt adoptée à l’unanimité ! étonnant, non ?

     Du coup les huîtres de César prennent toute leur saveur.

 

J2 – mercredi 1er sept

     Départ à 9 heures : quel bonheur de naviguer au portant avec quand même 18 à 20 nœuds de vent qui monte ensuite à 20-25. La veille nous avions mis 3h30 pour rallier péniblement Lesconil, aujourd’hui au bout d’1h10 nous passons devant l’entrée du chenal de Kérity. GWENN HA GLAZ en profite pour rentrer au port, nous continuons à 5.

     Puis c’est la remontée de la baie d’Audierne, ENAWEN et PUFIG se tirent la bourre devant suivis de BLANJUME et COMPER, talonnés par AHEL

     2 nœuds de courant contraire dans le raz, PUFIG entre à Sein pour faire l’état des lieux, un seul voilier au mouillage.

     Force 5 avec rafales à 7B annoncées pour la nuit, tout le monde étale un maximum de chaîne derrière l’ancre, certains empennellent même une deuxième ancre.

     Un apéro-bière sur PUFIG et 2 annexes font route terre pour dîner au Tatoon. La réunion des skippers est à nouveau animée pour choisir la destination du lendemain : après avoir envisagé Ouessant c’est la baie de Douarnenez qui est finalement choisie.

 

J3 – jeudi 2 sept

     Après une nuit bercée par le sifflement du vent dans les haubans, à l’abri de l’île, nous avons déjà du 20-25 nœuds, des rafales à 30 de Nord-Est sont annoncées dehors jusqu’en début d’après-midi. La décision de partir ou non est donc reportée à 14 heures. Une troisième annexe est gonflée sur ENAWEN et nous allons prendre un café à terre chez Bruno. Une activité pédestre s’impose à tous … ou presque, et tout le groupe pourtant se lance dans le tour complet de l’île, en partant vers l’ouest par le quai des Français Libres, l’Amer de Plas ar Scoul, la chapelle Saint Corentin, le Grand Phare, le Mémorial des Forces Françaises Libres, et retour chez Bruno pour l’apéritif puisque nous décidons de reporter notre départ au lendemain.

     Chacun récupère son annexe, celle de COMPER, coincée entre le quai et la navette de la Penn ar Bed, celle de PUFIG, sous les amarres d’une vedette rapide des Guides marins d’Archipel et celle d’ENAWEN au bout de son amarre.

     Retour à bord pour déjeuner-sieste, puis 1er regroupement sur PUFIG pour l’apéro et 2ème sur ENAWEN pour le repas des équipages (pâtes et thon).

 

J4 – vendredi 3 sept

     Départ des 5 unités à 9h30 en direction de la baie de Douarnenez. On monte au près le plus Nord possible pour laisser ensuite Tévennec sur tribord et on met le cap sur Douarnenez. 12 nœuds de vent, avec des baisses à 5. Il tourne progressivement NE puis ENE, nous permettant d’envisager plutôt Morgat. AHEL envoie le spi en 1er, suivi par PUFIG et COMPER. BLANJUME se décide ensuite à essayer son spi symétrique. Seul ENAWEN résiste un temps (par flemme), puis se résout à le sortir, installer le bout dehors et envoyer la toile.

     Nos 5 places nous attendent aux ponton et cateways. C’est ensuite le Tonnerre de Bresse qui nous accueille pour son apéro-planche de charcuterie avant le léger cassoulet au confit de canard pris sur BLANJUME

 

J5 – samedi 4 sept

     A 8 heures PUFIG part seul en éclaireur sur Douarnenez, en vue d’y préparer une obligation professionnelle du lendemain. Pour les 4 autres, pas d’urgence, le vent n’arrive que vers 14 heures nous laissant largement le temps de profiter d’un petit café en terrasse.

     10 nœuds de vent permettent à AHEL et ENAWEN d’envoyer leur spi asymétrique et d’atteindre rapidement les 7 nœuds de vitesse en navigant sur le fil à 80° du vent. COMPER tient son cap bien qu’avec un spi symétrique et BLANJUME a plus de mal avec le sien et se résout à l’affaler.

     1 h 45 pour faire 11 mille nautiques. On est prêt du bonheur. Le bureau du port n’ouvrant qu’à 16 heures. Michel trouve 4 places à l’intérieur du ponton visiteur et y guide ses petits camarades.

     César, prévenu de notre arrivée, nous rejoint pour un apéro sur AHEL, puis nous conduit jusque chez lui, sur les hauteurs de Tréboul. Après la visite de son home sweet home, ses dépendances et sa mini-brasserie, c’est d’une succulente andouillette-purée qu’il nous régale.

     Nous sommes déjà dimanche à notre retour à bord 😊

 

J6 – dimanche 5 sept

     Nous devions partir pour Camaret, mais au réveil c’est un brouillard à couper au couteau qui est bien présent, on ne voit même pas l’île Tristan. Pas question de partir sans visibilité, les 4 skippers restants se mettent en stand-by, au café, puis à la boulangerie, puis au stand de lard fumé-pommes de terre rissolées puis au déjeuner sur ENAWEN.

     13 heures, la brume s’estompe, la mini-armada s’élance pour commencer par traverser une régate de Pogo, admirés la veille au ponton J : Pogo 8.50, 30, 36, 40, 10.50, 12.50 … ils sont tous là.

     Arrivée au Cap de la Chèvre, le vent est au 340°, notre route au … 340. Nous décidons de retourner sur Morgat. On connait les pontons, les douches, les bars, c’est comme chez nous.

     4 places nous attendent nous les prenons et accueillons Barbara, venue rejoindre Gilles. Les bières du Tonnerre de Brest sont suivies du dîner sur ENAWEN où un apéro précède le copieux repas pour 5 préparé et amené par Barbara : taboulet et œuf au lait entre autre.

     Demain nous retenterons Camaret.

 

J7 – lundi 6 sept

     Gilles, ayant lui aussi des obligations professionnelles qui l’oblige à être mardi à Kérity nous quitte à 7h30 avec COMPER. Il fait route sur Audierne et doit passer le raz de Sein avant la renverse de 11h40. Nous suivons sa difficile progression qui se soldera pas une arrivée trop tardive dans le raz, l’obligeant à se dérouter sur Sein où il en profitera pour faire un tour à terre en attendant le reflux 6 heures plus tard pour enfin pouvoir passer le raz et rejoindre Audierne.

     9h15 arrive, il est temps pour les 3 rescapés, AHEL, BLANJUME et ENAWEN de retenter Camaret. Pas de vent, moteur jusqu’au cap de la Chèvre où le vent se lève enfin et nous permet une superbe remontée vers la Pointe de Pen Hir, au près bon plein et sous spi asymétrique pour AHEL et ENAWEN. L’ayant bien mérité nous en profitons au max jusqu’à passer sous spi entre le Tas de Pois Ouest et La Fourche, malgré la marée basse de coefficient 85 qui nous oblige à écarter avec prudence la tête de roche à la côte 0,5

     BLANJUME, quillard calant 1,80 m. passe prudemment à l’extérieur.

     On écarte la Pointe du Toulinguet puis virons sur Tribord pour entrer dans le Port de Camaret et prendre 3 places au cateways du Notic .

     18 milles nautiques en un peu plus de 4 heures, nous sommes heureux malgré la chaleur écrasante qui nous a cueilli sans prévenir.

     L’annexe d’ENAWEN, mise à l’eau avec son hors-bord, amène les 3 skippers à l’entrée du port Vauban, contourne la Chapelle Notre Dame de Rocamadour et le cimetière de bateaux pour les débarquer sur la plage du Corréjou pour un bain vivifiant.

     Au retour, 3 « mort subite », 3 douches et 3 restos à l’Hôtel Vauban termineront dignement cette journée.

     Décision de faire route le lendemain à 10 heures sur Molène, César nous informe qu’il est arrivé avec PUFIG au mouillage dans l’anse de Dinan, pour nous rejoindre mardi

 

J8 – mardi 7 sept

     10h, on se prépare au départ sur ENAWEN quand le téléphone sonne : Christophe, propriétaire d’un voilier à Kérity, vient d’être informé par la mairie de Penmarc’h que son unité à rompu ses amarres pendant la nuit suite à des rafales de vent de force 7 beaufort (30 nœuds) et il lui a été conseillé d’appeler Michel qui, avec les adhérents du « Vent des Etocs » peut sûrement lui venir en aide. De Kérity facile, mais de Camaret, il y a des délais de route 😊 Il faut donc gérer à distance et « passer le bébé » (tous les détails du sauvetage dans : B.I.P.U. ?  KEZAKO ?)

    S’ensuit une réunion des skippers pour une ultime analyse des conditions pour rallier Molène. BLANJUME est un quillard qui cale 1,80 m., coefficient de 90, marée basse à 12h37, hauteur d’eau 1,42 m., anse de Molène peu profonde et des rafales à 7 Beaufort annoncées ! Une fois de plus on s’adapte et on sort avec 2 ris dans la GV et 3 dans le génois pour voir l’état réel de la mer à l’extérieur.

     Pas de rafales, mais quand même 10 à 15 nœuds de vent. On passe la pointe du Toulinguet, on élargit les tas de pois, la houle est raisonnable, mais le vent monte (20 nœuds). On décide d’adopter un plan B et de faire route sur l’île de Sein.

     PUFIG, averti par VHF, en fait de même. Un long bord de près de 18 milles nautiques nous conduit à belle vitesse jusqu’en vue de l’Île de Sein. Mais là nous sommes cueillis par le vent qui monte à 25 nœuds, le flux et les courants de travers qui, sur les 2 derniers milles nautiques, lèvent des vagues croisés de 2 à 2,50 mètres et nous fait dériver vers l’ouest rendant difficile l’entrée dans le chenal nord-sud d’An Ezodi.

     Nous rentrons dans le port, mais ne sommes pas encore complétement à l’abri.

  • BLANJUME mouille à l’ancre en pleine eau dans la 1ère anse du port, près de la vedette SNSM et de la tonne de la Penn Ar Bed (ancre soc de charrue, 40 mètres de chaînes, tout le câblot). Son ancre fait alors un tour autour de la chaîne de la tonne et reste coincée. Patrice s’amarre alors en plus à la tonne et attend des jours meilleurs (moins de hauteur d’eau, moins de vent) pour résoudre le problème.
  • AHELL et PUFIG mouillent à l’ancre face à la grande jetée et se sécurisent l’un par l’avant, l’autre par l’arrière à une bouée de pêcheur.
  • ENAWEN, quant à lui commence à mouiller son ancre, étaler sa chaîne sur le fond, puis essaye d’empenneler une 2ème ancre. Par 4 fois l’ancre dérape et ENAWEN se retrouve dans le chenal. Les allers-retours entre la proue pour relever ancres et chaîne et la poupe pour reprendre la barre et les commandes moteurs sont un rien lassants et ENAWEN finit son dernier dérapage dans le bout d’une annexe qui s’engage dans l’hélice. On amarre donc le voilier à la boule de l’annexe, on s’aperçoit que César est déjà à l’eau pour vérifier ses propres amarres, il est donc plus simple de mettre l’annexe d’ENAWEN à l’eau et d’aller chercher César qui, déjà mouillé, va se faire « un plaisir » de venir désengager le bout dans l’hélice.

Facile ? non ! efficace ? oui ! 3 nouveaux essais de mouillage sont aussi décevants que les 4 premiers. ENAWEN se résout donc à gagner le fond du port, près de la plage où il y a moins d’eau, mais des fonds de sable plus accrocheurs. On se posera pendant la nuit, mais c’est l’avantage du dériveur intégral, il est fait pour.

    Et pourtant nous ne sommes pas les plus malheureux, pendant que nous jouons avec nos ancres, Gilles et COMPER galèrent comme des malades pour descendre la baie d’Audierne en tirant des bords au près avec du force 5 rafales à 7 dans le nez. et pour tout arranger une arrivée à la voile dans le port de Kérity, le moteur qui donnait des signes d’inquiétude depuis plusieurs jours (alarme de surchauffe) ayant décidé une grève illimitée.

   Sur Sein c’est le Tatoon qui va à nouveau nous accueillir et enregistrer notre décision de nous octroyer un jour de relâche sur l’île.

 

J9 – mercredi 8 sept

     La nuit se passe diversement suivant les unités. Sur AHEL pas de soucis, il reste quelques centimètres d’eau sous la dérive PUFIG lui se couche et César penche, BLANJUME, empêtré dans sa chaîne, cogne la tonne toute la nuit et sur ENAWEN, après un doux posé sur le sable, on dort.

     Fin de matinée, les habitudes étant bien « ancrées », elles, l’annexe d’ENAWEN transporte tout le monde sur l’île pour l’habituel café chez Bruno. Ensuite retour sur BLANJUME pour le libérer de ses chaînes.

     Une stratégie est élaborée pour essayer de ne pas tout abandonner au fond, ancre, chaîne et câblot. Les rôles sont répartis. Patrice sous l’eau plonge par 4 mètres de fonds (inspection de la situation), Michel en surface dans son annexe (récupération du maximum de matériel), Alain sur le pont de BLANJUME (vision générale de la situation et halage de la chaîne).

     Bilan : succès total, tout est récupéré, BLANJUME peut s’amarrer tranquillement à la tonne de la PENN AR BED.

     Chacun retourne à son bord, puis le reste de l’après-midi sera consacré à une ballade à pied sur la digue et la plage.

 

J10 – jeudi 9 sept

     4 à 5 Beaufort annoncé, du sud-ouest, marée descendante, tout annonce une superbe descente de la baie d’Audierne sur un bord direct de travers au 130°. Mais une fois écartée la balise de Cornoch Ar Vaz Nevez et arrivé au niveau du Chat, c’est une mer démontée qui nous surprend. Avec des creux de près de 3 mètres, les vagues sont complétement désordonnées, pas bien rangées du tout, une mer croisée qui pendant plus d’une heure va mettre à mal nos voiliers et leurs skippers. Quelques marmites viennent bien sûr de temps en temps rajouter leur grain de sel.

     Nous en sortons lessivés pour continuer la descente de la baie d’Audierne à bonne allure.

     Sur ENAWEN, l’AIS signale alors la présence à quelques milles de REMI2, le RM 9.80 de Thierry et Bénédicte, le contact VHF est établi. Ils sont en route depuis quelques jours de Pontrieux vers Sauzon (Belle-Île) pour un rassemblement de voiliers RM.

     Ayant prévenu nos petits camarades navigateurs du VdE de notre retour, nous avons alors la grande joie de recevoir les 1ers appels VHF de 4 unités ayant embarquées 9 personnes et qui viennent à notre rencontre. Les indications fournis du cap tenu entre le raz et Men Hir et la distance parcourue vont permettre, pour la 1ère fois dans l’histoire du VdE une rencontre face à face des 8 unités 😊

     200 milles nautiques parcourus en 9 jours de navigation, des choix « adaptés » aux conditions de mer, une belle ambiance en mer et aux escales, 6 voiliers au départ, plus 4 à notre rencontre, vraiment une belle croisière.

Michel Labidurie

 

« La grande  rencontre »

     Avisés du retour programmé de la « petite armada » qui était partie depuis 10 jours pour affronter les aléas météorologiques,  4 autres navires ont décidé d’aller la rejoindre  en pointant leurs compas sur Sein.

     Départ à 10h00  pour GWENN HA GLAZ (avec Jean Michel, Daniel G et Philippe K ), MARPLIJ (Pierre –Yves) et BRIDAN ( Daniel D, Hélène L et Yannick G) qui empruntent le chenal de Firbichons. Tandis que KERVILY (Claude N et un ami) emprunte le chenal de Pénarguer.

     Ensuite le vent soutenu  ( travers 4 B) agrémenté de quelques belles rafales poussent les 4 bateaux à belle allure, autorisant des vitesses de 5 à 6 nœuds. Selon les positions de petits grains mouillent de manière aléatoire les équipages, mais brièvement.

    A 12h50, le contact est établi avec les « revenants » de Sein. Première conversation VHF avec PUFIG (César) face à face avec BRIDAN (Daniel D). C’est ainsi que les 2 groupes resserrés de 4 navires se rencontrent de front.   Les « revenants » : PUFIG, BLANJUME (Patrice) ENAWEN (MICHEL L) et AHEL (Alain) se croisent avec les « rencontrants » : BRIDAN, KERVILY, MARPLIJ, GWENN HA GLAZ qui font demi-tour pour leur emboîter le pas.

 

     A partir de 15h00 , toujours bien propulsés par un vent soutenu, c’est l’entrée au port de Kérity soit par Firbichons (MARPLIJ, GWENN HA GLAZ, ENAWEN) ou par Pénarguer (KERVILY, PUFIG, BLANJUME, BRIDAN, AHEL)

 

Puis c’est le retour aux bouées ou au quai selon les possibilités de chacun. Les revenants « barbus » se retrouvent ensuite chez EMMA pour boire un petit coup avec les rencontrants « mieux rasés » !

Daniel Derchue


Un commentaire

Leave a comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

... autres sites météo