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Le VdE aux Îles Scilly

     Il y a un mois, nous recevons un appel des PAOTRED KERITY : « Nous envisageons d’aller aux Scilly avec notre RM 8.90, est-ce que ça vous intéresse ? »

     La proposition est surprenante, un rien déstabilisante, mais ô combien alléchante. Traverser la Manche pour naviguer dans les Îles Scilly à la pointe sud-ouest de la côte anglaise ? Au moins 24 heures de traversée dont une nuit en mer ? Une expérience inédite pour la plupart d’entre nous.

     Au cours de nos traditionnelles réunions du lundi « préparations de croisières » le sujet est à chaque fois évoqué et commence à faire son chemin dans la tête de certains skippers et de certains équipiers.

     Dès le début une petite lueur brille dans les yeux de Michel (pour son Kelt 29 ENAWEN) et de Gilles (pour son Kelt 7.60 COMPER II), ainsi que dans ceux de Thierry qui décale derechef ses congés… au cas z’où. Rapidement ils sont rejoints par Jean-Paul, Patrice, Alain, Daniel et Jean-Pierre.

Au fil des jours l’idée fait son chemin et les équipages se constituent

  • Michel sur ENAWEN embarquera 3 équipiers : Alain, Daniel et Thierry
  • Gilles sur COMPER II en embarquera 2 : Jean-Paul et Patrice
  • Jean-Pierre quant à lui ira faire le 4ème sur le PAOTRED KERITY, qui, de son côté, partira de Brest avec Robert, Jean Luc et Edouard

     Les réunions préparatoires se succèdent pour lister les dates, l’avitaillement, la préparation des quarts, le trajet prévisionnel, la documentation etc…, complétées par les rencontres avec les navigateurs ayant déjà effectués cette traversée, comme Yvon qui affiche 8 Trans-Manches au compteur.

     Globalement la durée sera de  12 jours, à partir du jeudi 26 juillet dont 2 jours pour « monter » se positionner à Ouessant.

     Dès le lundi 23 juillet COMPER II et ENAWEN sont à quai afin de permettre aux équipiers de se familiariser avec les navires et prendre connaissance des éléments de sécurité, de l’électronique, des rangements etc…. Sur COMPER II, on réalise même les derniers bricolages. Les 2 voiliers sont ensuite amenés au bout de la jetée ouest le mercredi soir afin d’avoir de l’eau le lendemain

jeudi 26 juillet – 8h30 – le départ de Kérity

     Dès 7h15 Michel est à bord d’ENAWEN pour embarquer le frais, puis être à l’ouverture de la boulangerie à 7h30 pour y prendre 8 boules de pain blanc et les croissants pour les 2 équipages.

     Les uns après les autres les équipiers arrivent et s’installent à bord de leur navire respectif, amenant subrepticement quelques sacs supplémentaires par rapport à l’unique recommandé par personne. Les amis arrivent à leur tour pour saluer dignement les courageux navigateurs pendant qu’Hélène et Claude accordent leurs binious.

     Ils sont presque une vingtaine massés le long du quai, Annie, Betty, Lise, Isabelle et Inter, Hélène et Claude Le Garrec Jean Pierre Le Guen, Maité et Christian Jourdil, Jean Michel, Claude Nobile, Marc, Catherine et Daniel Leclerc, Jacques Coat, puis un peu plus tard Brigitte et Yannick.

     Il est maintenant temps de larguer les amarres et de quitter le port, et c’est au son des binious que les 2 voiliers effectuent un tour d’honneur devant le quai en guise de remerciement.

     Peu de vent dans le chenal de Runniec-Firbichons, puis remontée de la baie d’Audierne sous spi asymétrique sur ENAWEN, symétrique sur COMPER II. Arrivée à l’île de Sein à 17h30 après 30 milles nautiques parcourus. Nous y sommes, comme très souvent, accueillis par 2 dauphins à l’entrée du chenal. Les spinnakers et les dauphins seront d’ailleurs les 2 fils conducteurs de nos 12 jours de mer.

     Mouillage à l’ancre, gonflage des annexes et route terre pour tester quelques bars avant de finir chez Bruno.

     Accueil de l’équipage de COMPER II sur ENAWEN pour partager rôti de porc, coco de Paimpol, mousse au chocolat « à la Barbara ». Au vu de la météo des prochains jours, Gilles propose alors de rejoindre Camaret plutôt que de se mettre en attente à Ouessant. Sa proposition ne suscitant pas l’enthousiasme escompté, tout le monde rejoint sa cabine ou sa bannette … après le rhum arrangé.

vendredi 27 juillet – l’alternative

     Debout à 7h30 pour un départ à 9h, Michel en profite pour ré-étudier la météo des 3 prochains jours sur Ouessant, la Manche et les Scilly. Le mauvais temps prévu a évolué en avis de grand frais voire en coup de vent (35 nœuds annoncés en rafale) et c’est là que la proposition de Gilles refait surface.

     Réunion de crise des 2 équipages sur ENAWEN : il est prudent d’aller s’abriter à Camaret en attendant l’accalmie prévue lundi.

     17h15 arrivée à Camaret où nous dédaignons le port Vauban pour aller au Notic. Bricolage sur les 2 bateaux, dîner sur COMPER II, soirée musicale à terre.

 

samedi 28 juillet – dans l’expectative

     Grasse mat pour tout le monde (8h15 pour le dernier) puis point météo … ça ne s’arrange pas !

     Au cours de la journée les BMS se succèdent 168, 169, pour finir sur le 170 avec avis de grand frais sur toute la côte, O-SO force 7 Beaufort avec rafales. Des rafales à 9 (45 nœuds de vent – 80 km/h) sont même prévues sur Ouessant pour le dimanche.

     L’horizon des Scilly s’éloigne, la fenêtre météo se décale même à lundi après-midi. Il est urgent de se concerter et plusieurs réunions se succèdent, des plans B commencent à être envisagés, se replier sur une navigation dans la rade de Brest, voire redescendre sur la baie de Douarnenez. Le moral est un peu dans les chaussettes, mais on surveille quand même l’horizon.

     Repas sur ENAWEN où tout le monde partage ses provisions, solides et liquides. Le courant passe bien et on se quitte en se promettant de se revoir le lendemain 🙂

dimanche 29 juillet – y aller ou pas

     La nuit a été agitée, rafales de vent,  tangage et roulis, clapotis et averses rageuses se sont succédées.

     Il en est de même toute la matinée et nous alternons douches, cafés et visite à la capitainerie pour consulter les bulletins météo qui y sont affichés. Rien ne s’arrange avec un avis de grand frais N° 175, 6 à 7 avec rafales, mer croisée forte à très forte, houle de 2 mètres à 3,5 mètres … c’est plié pour sortir aujourd’hui. Les réunions et conciliabules reprennent entre les équipages, pour envisager les possibilités sur lundi. « ça mollit l’après-midi ». Allons-nous rejoindre Ouessant pour essayer de traverser mardi matin ? Le O-SO de 2 à 4 annoncé le permettrait, mais la houle résiduelle de 3 mètres serait dure. Les plans B de replis déjà annoncés prennent de plus en plus de consistance. Nouveau point prévu le soir même pour prendre l’ultime décision.

     Mais même si Saint-Thomas n’est pas le saint patron des navigateurs, ceux-ci aiment bien se rendre compte par eux-mêmes et nous décidons d’une petite balade à pied digestive l’après-midi pour apprécier l’état de la mer au-delà de la pointe de Toulinguet.

     Près de 8 bornes quand même la petite promenade 🙁 Munis de nos anémomètres, nous mesurons effectivement des vents de 32 nœuds (plus de 7 Beaufort, c’est du grand frais).

     Retour au port pour d’autres activités, tarot sur COMPER II, lecture, cartographie, météo sur ENAWEN.

lundi 30 juillet – on y va voir

     C’est décidé, on quitte Camaret à 11h35 (heure de marée pour le chenal du Four oblige) pour aller voir dehors l’état de la mer et soit se positionner à Ouessant, soit « rentrer maison ». Pointe de Toulinguet : Ok, sortie de la rade de Brest : Ok, le vent est là, la houle aussi, mais on l’étale et c’est navigable. Pointe Saint Mathieu, début du chenal du Four, chenal de la Helle : toujours OK. Allez c’est parti, on va se positionner au Stiff, à Ouessant.

     PAOTRED KERITY, le RM 8.90 de Robert, Jean-Luc et Edouard, avec Jean-Pierre est parti en même temps que nous de Brest et remonte à nos côtés. Au niveau du Cross Corsen il nous annonce à la VHF qu’ils viennent de décider de faire route directe sur les Scilly.

     Arrivée dans l’anse du Stiff à 16h30 (25 milles en 5 heures), les 5 bouées visiteurs sont prises, dont 4 par des locaux 🙁 . On plante la pioche et on va se désaltérer à terre à la Crêperie de l’Arrivée.

mardi 31 juillet – la transmanche

     9 heures : après une nuit des plus agitée, le ressac rendant le mouillage au Stiff très rouleur, les ancres sont relevées et les 2 voiliers font cap au 330, pour un long bord d’une centaine de milles nautiques (185 km).

     La prise de contact avec la Manche est tout de suite brutale et sportive, nous sommes au près-bon plein, dans une houle croisée avec des creux dépassant les 4 mètres. Le vent est aussi au rendez-vous, permettant immédiatement de dépasser les 5 nœuds.

     Chez certains, des interrogations se font jours, allons-nous continuer ? Nous avançons pour voir et la houle diminue un peu, nous incitant à poursuivre.

     ENAWEN, pour gagner en confort lofe pour remonter au vent vers un près plus serré, tandis que COMPER II abat pour aller voir un vieux gréement sur son babord.

     Les 2 voiliers, toujours en liaison VHF, s’étant éloignés, les 2 skippers se concertent et décident de se rejoindre avant  la nuit afin de naviguer à vue.

     Nous approchons des fameux rails d’Ouessant que nous avons décidé bien sûr de franchir de jour. Ils sont au nombre de 3, larges de 3, 5 et 5 milles, séparés par des zones « libres » de 8 et 6 milles (une trentaine de milles au total donc, soit 7 heures de navigation au total).

     Nous abordons le 1er, voie à double sens, située à 10 milles de l’île d’Ouessant, puis les 2 autres voies l’une montante à 24 milles nautiques des côtes ouessantines, et l’autre descendante à 34 milles de l’île.

     ENAWEN, disposant d’un récepteur AIS, suit sur son écran chaque cargo, porte-containers, ou transport de matières polluantes et en informe COMPER II (nom, longueur, largeur, mais surtout cap et vitesse)

     Les « Ville de Bordeaux », « Capetan Costis », « Zaliv Amurskiy », font partie des bateaux que nous croisons.

     Les quarts se succèdent, sur ENAWEN, par équipe de 2, chacun des 4 équipiers « monte » 2 heures au cockpit, suivi de 2 heures à la barre puis 4 heures de repos. Les affectations de nuit ont été faites en fonction des habitudes de chacun (couche-tard et lève-tôt).

     Afin de garder l’attention, un relevé est fait chaque heure et noté sur le livre de bord (cap, vitesse, distance parcourue et restant à couvrir) ainsi que les éléments marquants (allure, garde-robe en place, rencontres de chaque navire, entrées et sorties des rails etc…)

      Sur COMPER II, l’organisation est différente, les 3 équipiers sont tous dans le cockpit et s’y reposent ou rentrent dans le carré selon leur besoin ou envie.

     20 heures : il est temps pour ENAWEN de faire demi-tour pour aller à la rencontre de COMPER II puis de naviguer ensuite à vue. Jusqu’au lendemain matin les 2 voiliers suivront 2 routes parallèles à environ 2 milles d’écart, restant à vue … de leurs feux de route la nuit.

Mercredi matin, 7 heures, nous sommes en vue des Scilly après 107 milles nautiques parcourus en 22 heures, soit une moyenne de 4,8 nœuds (nous avions prévu 4,5 nœuds)

     Le temps de contourner Saint Mary’s, de prendre une bouée dans le port après avoir salué l’équipage des PAOTRED KERITY, de ranger sommairement nos bords, nous nous lançons courageusement dans une sieste réparatrice.

     Et ensuite, descente à terre, recherche d’un distributeur de monnaie locale (la livre sterling !), petit déjeuner dans un salon de thé, descente dans THE famous pub « le MERMAID » sous prétexte d’avoir de la monnaie pour les douches 🙂 , douches donc et retour à bord.

     L’inconfort du mouillage, très rouleur nous incite à reprendre la mer pour aller mouiller à l’abri de l’Île de Tresco, dans l’anse d’Old Grimsby, où se trouve déjà PAOTRED KERITY.

     Nous acceptons avec grand plaisir l’invitation à l’apéritif à leur bord. Le carré du RM, clair et spacieux accueille largement les 11 convives.

jeudi 2 août – Tresco le paradis

     « Viendez naviguer avec nous, qu’ils disaient » !!! Bé là c’est loupé, toute la journée à marcher, plus de 10 km ! mais quel spectacle 🙂

     Deuxième île de l’archipel par la taille, Tresco est un véritable joyau subtropical. C’est également la seule île privée des Scilly et elle est aujourd’hui gérée par Lucy et Robert Dorrien-Smith.

     L’île offre une grande variété de paysages…. Pitons rocheux spectaculaires, sites funéraires de l’âge de bronze, ruines de châteaux romantiques et plages de sables isolées… sans oublier bien sûr le jardin de l’Abbaye de Tresco, de renommée mondiale, créé par Lord Augustus Smith dans les années 1830. Ce paradis horticole abrite une magnifique collection de plus de 20 000 plantes exotiques venues des quatre coins du monde, et dont beaucoup ne poussent nulle part ailleurs en Grande-Bretagne.

     Bé oui je sais, c’est le guide qui parle, mais ça repose et comme tout est vrai …

     Ah si, juste une bonne adresse en plus : The New Inn où nous nous sommes régalés avec des burgers et … de la bière.

     Et le soir ? Un appel urgent des PAOTRED KERITY, où Robert, s’étant souvenu d’un vieux coin de pêche entre Tresco et Bryer, en a sorti 6 lieus magnifiques, dont 2 nous attendent. Après négociations, c’est Alain et Thierry qui sont désignés pour aller les chercher et au retour Patrice et Jean-Paul nous les préparent en sushis qui seront dégustés à l’apéro, suivi du dîner sur ENAWEN.

vendredi 3 août – dernier jour aux Scilly et retour

     Petite virée, en voilier cette fois pour remonter la côte est de Tresco et redescendre côté ouest entre Tresco et Bryer, puis aller mouiller devant Saint Agnès, en embuscade, prêt à bondir au top départ de notre 2ème traversée, fixé à 16 heures.

     Maiiiiiiiiiis, un bout, malheureusement pris en nav dans l’hélice d’ENAWEN nous y offre un petit intermède.

     L’occasion pour Thierry, muni de l’équipement du bord, shorty et masque (il dédaigna la combi intégrale, palmes, cagoule etc..) de plonger sous ENAWEN pour en retirer un bout de forte section qui faisait plusieurs fois le tour de l’arbre d’hélice.

     16 heures et quelques minutes, la Manche nous attend. Changement radical par rapport à l’aller, peu de houle, moins de vent, mais assez pour n’utiliser que très peu le moteur (en 12 jours seulement une dizaine de litres de gasoil seront consommer sur chaque unité)

     Le timing de l’aller, utilisé en rétro-planning, nous a permis de fixer l’heure de départ afin de traverser les rails des Scilly et d’Ouessant de jour.

     COMPER II, parti devant, marche mieux qu’ENAWEN dans le petit temps. Ce dernier devra plusieurs fois mettre un petit coup de moteur pour ne pas se laisser distancer et le garder en vue.

     Le trafic des cargos est beaucoup plus important qu’à l’aller et c’est plus d’une 15aine que nous aurons à gérer de 90 à 324 mètres (au nombre desquels MSC Rita, Venice Bridge, AS Palina etc…)

     A 3 reprises ENAWEN devra se dérouter afin de passer derrière (vive l’AIS et le compas de relèvement)

     La nuit est claire, mais sans étoiles, et la température douce. La consigne du port du gilet de sauvetage dans le cockpit, ainsi que la fixation de la longe à la ligne de vie la nuit n’en est pas moins respectée.

     Le sac à bonnets, écharpes, gants est peu sollicité, au profit de celui des barres de céréales, chocolat, et fruits secs.

     Nous avons décidé de pousser jusqu’à l’Aber Illdut, plus confortable que Ouessant en terme de toilettes, douches et bars.

     COMPER II l’atteindra au bout de 27 heures de nav, ENAWEN, une heure plus tard à 20 heures. 107 milles en 28 heures (3,8 nœuds de moyenne)

     Les habitudes sont désormais bien établies : douches, bar du coin, apéro et dîner sur ENAWEN.

samedi 4 août – le passage du raz de Sein

     Près de 40 milles à parcourir aujourd’hui pour atteindre Audierne ce soir et il faut tenir compte des marées pour descendre le chenal du Four et passer le raz de Sein avec le jusant. Renverse de basse mer à 10h27, départ donc à 10 heures

     Assez de vent, au portant et du soleil. On profite, c’est tout.

     Le passage du raz de Sein avec en arrière-plan la Vieille, la Plate et le sémaphore du Raz, donne l’occasion de prises de photos et vidéos souvenirs pour ceux d’entre les équipiers qui ne l’avaient encore jamais passé à la voile.

     Arrivée à Audierne à 20 heures, à couple d’autres unités en bout de ponton, et douches, bar etc… etc… et la soirée de fin de croisière sur ? et oui ENAWEN

dimanche 5 août – retour maison

     C’est avec courage que nous envoyons les spis à 9h30 et avec résignation que nous les affalons à 9h50 pour utiliser la risée gasoil qui ne nous lâchera pas jusqu’à Kérity.

     La seule toile bien utilisée tout au long de la baie d’Audierne sera le bimini sur ENAWEN, pendant que sur COMPER II on a du mal à ramener toute la pêche à bord.

     11 h la VHF crachote, c’est Daniel sur BRIDAN III venu gentiment à notre rencontre. Il fera le tour d’ENAWEN, puis le tour de COMPER II avant de s’en retourner courageusement relever son casier 🙂

     DADOU est aussi en mer, mais trop loin pour venir nous rejoindre. Enfin, en arrivant dans les Etocs c’est Guy qui se faisant passer pour LADY BIGOUD nous souhaite la bienvenue.

     Pourquoi si peu de monde en mer ? Simplement parce qu’ils sont tous sur le quai, une vingtaine comme au départ, ça ferait presque plaisir de rentrer pour être accueilli aussi chaleureusement

     Arrivée à 14 heures, rires, embrassades, anecdotes, désavitaillement des unités, pot pris en commun, tout s’enchaîne pour se terminer doucement vers 17 heures avec 2 skippers solitaires au bord du quai, Gilles regardant COMPER II, et Michel fixant ENAWEN.

     12 jours de mer, 2 traversées de la Manche, 350 milles nautiques parcourus (650 kms), 90 heures de navigation, des dauphins rencontrés presque tous les jours … il ne nous en faut pas plus pour être heureux

by Michel LAB.

… quelques photos (sélectionnées parmi les 1.700 prises par les participants)

et des vidéos


4 commentaires

  1. Trop bien, s’il n’y avait pas les vagues … je serai bien partant pour ce type d’aventure ….
    Bravo à vous,
    Le récit de votre navigation …. Ulysse n’a qu’a bien se tenir, votre odyssée en appelle d’autres …
    Bon vent à vous et aux adhérents des Etocs

  2. Et nous par la croisière 🙂
    C’est un vrai plaisir de pouvoir transmettre notre passion

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