VdE – la Seinoise de juin

  Et encore une Seinoise de 2 jours. Départ ce mercredi 14 juin pour 5 voiliers du Vent des Etocs et 8 adhérents

• COMPER II avec Gilles et Guy
• ENAWEN et Michel
• EON MOR et Philippe accompagné de 2 équipiers Gégé et Patrice Lozac’h
• KANENN MOR et Jean-Paul
• RUZED COZ 2 et Marc

     Que dire de la remontée de la baie d’Audierne ? Pas grand-chose, car, avec un vent de face et de force variable, les 27 milles nautiques sont couverts en 8 heures essentiellement au moteur.

     Tout le monde tente régulièrement de faire un peu de voile, qui en profitant d’une risée, qui en essayant d’aller chercher le vent près de la côte.

     Arrivée dans le port de Sein à 17 heures où tout le monde plante la pioche en face du quai des Français Libres

     Après que chacun ait rangé son bord c’est sur EON MOR que nous prenons l’apéritif. Nous y avons la visite de 2 voileux d’un catamaran mouillé près de nous et venus nous offrir une caisse de maquereaux.

     C’est au restaurant le Tatoon que nous prenons ensuite notre repas, la soirée se terminant sur ENAWEN.

     Extinction des feux peu avant minuit pour la plupart, « un peu » plus tard pour d’autres 🙂

     Le lendemain le départ avait  été programmé pour 10h, mais dès 9h, nous voyons EON MOR filer subrepticement à l’Anglaise, grand-voile haute dans le chenal Nord.

     Tout le monde se prépare alors et c’est avec un peu d’avance que les 4 voiliers restants prennent la route du retour, COMPER II faisant sa sortie directe par le chenal Est.

     Cette fois le vent et bien là, et de plus c’est du Noroît qui va permettre à tout le monde ou presque d’envoyer un peu plus tard les spis.

     Pour l’instant c’est le passage du raz avec 3 nœuds de courants qui permettent à chacun, preuves par photos GPS à l’appui,  de concourir pour la meilleure vitesse enregistrée au surf.

     KANENN MOR dépasse les 9 nœuds, ENAWEN et COMPER annoncent du 9,5, alors que RUZED COZ nous gratifie d’un 10,9

     Tout baigne et nous pouvons espérer une descente de la baie d’Audierne en 4 à 5 heures.

Mais alors ? ENAWEN aurait-il abandonné l’idée d’amuser la galerie ?

     Tout à coup un claquement sec attire l’attention de son skipper ! Un coup d’œil dans le gréement : à l’arrière le pataras est devenu mou, laissant supposer un problème à l’avant.

     Belle analyse puisque effectivement, l’enrouleur de génois a décidé de reprendre sa liberté et le tambour ayant rompu son point d’amure batifole librement dans le balcon.

     Bien que par sécurité, le mât soit toujours assuré, soit par l’emmagasineur ou par la drisse de spi, il apparaît urgent de le sécuriser. Ceci fait, ensuite tout s’enchaîne, démarrer le moteur, affaler la grand-voile et le génois qui « fatiguent » le mât, remplacer l’emmagasineur et le spi par la drisse frappée au balcon et enfin rassurer le VdE, dont RUZED COZ, qui a fait route sur ENAWEN, et se trouve à ses côtés.

     Route directe vers Kérity pour toute la flotille, les 3 autres voiliers continuant à s’éclater au portant, faisant assaut d’envoi de spi et se lançant des défis. Ne voulant pas être en reste, côté incident, c’est COMPER II qui voit le hale-bas de tangon de son spi symétrique casser et une écoute s’envoler.

     La descente a été tellement rapide que nous sommes alors obligés de mouiller aux bouées de la Poire en attente de hauteur d’eau suffisante dans le port.

     Sur ENAWEN c’est le moment de réparer. Le « ménage » est fait sur le pont, le mât est recintré vers l’avant au winch, l’axe qui a « disparu » est remplacé. Tout est ok pour la prochaine nav.

Et ensuite bien sûr … débriefing au Nautilus.