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VdE – une Concarno-Lesconiloise

     Concarn sept (14)

     Une fenêtre météo intéressante, du vent, du soleil prévu, les conditions étaient réunies pour proposer de partir 2 jours sur Concarneau pour diner au Croguervol.

     Mais ça, c’était le projet auquel avaient adhéré 5 skippers sur leurs 5 voiliers.

  • AHELL le First 21.7 d’ Alain
  • BRIDAN le Blue Djinn de Daniel
  • COMPER le Kelt 7.60 de Gilles
  • ENAWEN le Kelt 29 de Michel
  • RUZED COZ l’Eolia 25 de Marc

     Rendez-vous à 9h30 sur le quai, direction … le Nautilus pour un p’tit café-briefing qui nous amène à larguer les amarres à 10h30.

     Concarn sept (4)Route vers Concarneau, distant d’une vingtaine de milles, au portant, ce qui permet à tout le monde d’envoyer les spis avec plus ou moins d’incidents. Sur RUZED COZ, Marc a le dessus sur un spi épris de liberté, BRIDAN rattrape une écoute qui passe sous le bateau, la drisse fait un tour mort sur COMPER, Alain roule à temps sur AHELL au premier départ au tas, sur ENAWEN, pour une fois, rien à signaler

     Le ciel se couvre alors et les grains arrivent sur nous. Nous en essuierons successivement 3, sous lesquels le vent monte en rafales, nous obligeant à prendre 1 voire 2 ris dans la grand-voile et à rouler le génois au trois-quarts avant de renvoyer toute la toile entre chaque passage, le vent tombant ensuite.

     Et la pluie ? Ah oui bien sûr des trombes d’eau sous chaque grain, nous obligent à nous vêtir rapidement en mode étanche.

     A ce petit jeu-là, c’est AHELL et COMPER qui prennent une forte avance et BRIDAN un « léger » retard, RUZED COZ, puis plus tard ENAWEN lui font donc un brin de conduite.

     Concarn sept (24)Arrivée à Concarneau à 16 heures, nous nous précipitons en terrasse pour … continuer l’arrosage.

     Anne-Marie et Barbara nous ayant rejoints nous pouvons alors nous restaurer au Croguervol où notre table a été réservée puis préparer la nav du lendemain autour de différents produits roboratifs dans le cockpit d’ENAWEN.

     Samedi 16, la météo ne s’annonçant pas plus pourrie pour les jours à venir, décision est prise de ne rentrer que dimanche. Chacun quitte le catway par une manœuvre sans faille, seul ENAWEN se le tente à l’envers avant de repartir à l’endroit !

     Toujours à l’affut de la moindre erreur d’un petit camarade, l’un de nous se laisse surprendre à naviguer « sous pare-battage ». La procédure est impitoyable, prise de photo témoin, dénonciation à la VHF, à l’amende le soir même.

     Cap est mis sur l’Île aux Moutons en un idéal long bord de près de plus de 6 milles, sous le soleil, en un peu plus d’une heure. Nous suivons ensuite Marc qui, en poisson pilote, nous conduit au pied du phare, par une passe où, dérive relevée, nous passons dans 1 mètre d’eau.

    Concarn sept (54)Le spectacle y est magnifique et nous tournons un moment dans l’anse, ne nous lassant pas de nous croiser et recroiser devant le phare.

     Nous allons ensuite virer la Rouge des Glénan, pour faire route ensuite sur Loctudy où nous pensons faire escale le soir.

     Même si le temps reste clément, le scénario des grains de la veille se reproduit et les coups de vent se succèdent, mettant à mal les skippers essayant de rallier Loctudy avec le vent de face.

     Encore des ris à prendre en vitesse sous les grains qui sont suivis de période de pétole et de vent tournant obligeant à renvoyer toute la toile en attendant la réduction suivante.

     Concertation sur le canal 8 (le 6 étant utilisé pour une régate de RM) changement de l’escale à Loctudy en Lesconil offrant un cap plus favorable.

     AHELL et COMPER y arrivent en premier, seul 2 places sont dispos aux catways. Le capitaine du port nous en libérera 3 de plus pour ENAWEN, et BRIDAN, toujours accompagné de RUZED COZ.

     Concarn sept (106)Et ensuite ? 4 skippers se précipitent en terrasse avant d’être rejoint par le 5ème qui fait visiter au préalable ENAWEN à de sympathiques voisins de ponton, intéressés par une telle unité, la navigation côtière, le Vent des Etocs etc… au point de nous offrir une boîte de crêpes dentelles 🙂

     Les escales étant un éternel renouvellement … Lise et Barbara nous ayant rejoints nous pouvons alors nous restaurer … à la Cantine de Mer

     Dimanche 17 : On ne nous y reprendra pas et donc d’entrée de jeu nous nous équipons comme pour passer les chutes du Niagara. Mauvais choix, car à part quelques gouttes rafraîchissantes c’est du grand bleu qui nous accompagne pour notre dernière étape.

     Bon c’est du noroît, donc pas idéal pour caper au 270, mais y’a du soleil et y’a du vent, darla dirladada, et y’a même des dauphins (voir vidéo en fin de récit)

    Concarn sept (115) AHELL, COMPER et RUZED COZ font du près serré. BRIDAN étant plus à la peine à cette allure, ENAWEN l’accompagne et décide d’une route commune plus au bon plein. BRIDAN retrouve de la vitesse et du plaisir et sera même récompensé par la visite d’une bande de dauphins venus caracoler autour de son yacht

     Arrivée échelonnée au port d’attache après 3 journées bien remplies, 55 milles parcourus et 2 restaurants re-validés.

Et la saison n’est pas finie !

     En bonus les photos, la vidéo des dauphins et aprés le point de vue d’ENAWEN, la sortie vue par BRIDAN et Daniel Derchue

 Point de vue de Bridan II, c’est-à-dire par  l’arrière de la flotille !

JEUDI

Le rendez-vous au quai ce jeudi matin est tranquille : pas de vent. Mais une petite bise se ressent quand on affrète nos voiliers et c’est déjà poussés par un léger vent  ONO, que nous sortons par Penarguer.

Le vent toutefois trop léger pousse chacun à sortir son spi. Sur Bridan II,  une drisse d’écoute à la bonne idée d’être passée sous la coque et de s’être bloquée dans la dérive. Comme quoi un nœud d’arrêt sur les écoutes en sortie de poulie c’est peu de chose…mais quand on ne le fait pas..on le paye cher. Pas moins d’1/4 d’heure pour repartir au bon cap !

Le vent forcit au fur et à mesure que les nuages annonciateurs de grain apparaissent entre Bénodet et Concarneau. Les rafales ont tendance à faire partir au lof…Mot d’ordre général : il serait prudent d’affaler le spi ! Trop tard , Bridan II qui était tout content de refaire un peu de son retard sur les autres n’aura pas le temps d’affaler car il est en train de se faire balader dans tous les sens avec son spi désormais enroulé autour du foc, et donc impossible à emmagasiner ! Une seule solution, descendre le spi et son axe sur le pont tout en le dégageant du foc : encore un bon ¼ d’heure de perdu !

Mais jamais abandonné à son triste sort au sein du VdE, 2 anges gardiens Ruzed Coz et Enawen escorteront Bridan II jusqu’à Concarneau.

VENDREDI

Aidé par ses voisins de ponton, Bridan II sort  le premier du port de Concarneau , cap sur l’Ile aux Moutons. Pas de problème pour cette fois tout se passe bien et Bridan II conservera son avance jusqu’à s’il se fasse doubler par tout le monde à l’approche de notre objectif. Pas grave, tout le monde se met au moteur pour franchir une passe à 1m d’eau. Bridan II ressentira une légère touchette avec sa dérive pas totalement rentrée…

Quittant l’Ile aux Moutons, le vent a faibli. Bridan II fait un essai de Gennaker au près qui ne lui apporte rien, si ce n’est de lui faire perdre encore un peu de temps dans les manœuvres ! Bridan II retrouve donc normalement  sa place en queue de peloton. Partant très au large pour limiter le nombre de zig-zags nécessaires à rallier Lesconil, le vent devient fort tout comme les grains et tout comme les vagues . La navigation au près n’étant pas le point fort de Bridan II , il obligera une fois de plus Ruzed Coz à se dérouter pour l’accompagner . Bridan II a pris 1 ris dans le foc, Ruzed Coz se freine avec 2 ris dans le foc et 2 ris dans la grand- voile ! On se rejoint avec Enawen et c’est un cap direct au moteur pour arriver à Lesconil.

SAMEDI

Départ plein pot pour tous…sauf Bridan qui traîne déjà la patte après 1 heure de navigation. Bonne vitesse autour de 3 nœuds mais avec un cap bien éloigné des 4 autres voiliers. Moment de découragement ressenti par la VHF , Enawen se détourne encore une fois pour accompagner le traînard. Les caps sont adaptés à Bridan II et ça regonfle un peu le moral de ne plus être tout seul. De plus, un petit groupe de 4 dauphins restent autour de la coque de Bridan II, comme eux avec dos gris et ventre blanc…ils ont dû le prendre pour  un grand frère. Trois  grands bords, l’un pour le large , le second pour aller vers la plage du Steir et le troisième pour remonter vers Basse Nevez l, et ce sera l’arrivée à Kerity  par le chenal de Penarguer. OUF !


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